Ayant pour origine le mouvement Dada, le surréalisme a touché tous les domaines artistiques, que ce soit les arts visuels, la musique ou le cinéma. Il se base par l'expression de la pensée, sans censure. Savoir interpréter une œuvre surréaliste n'est pas à la portée de tout le monde. Il faut connaître l'artiste pour découvrir ce qu'il essaie d'exprimer dans ses œuvres. Découvrez le
surréalisme peinture définition et comment interpréter une œuvre.
Principe du surréalisme : comment interpréter une œuvre ?
Les artistes surréalistes se basent sur la théorie de l’inconscience mise en place par Freud. Grâce à cela, ils explorent le monde intérieur de l’intime. Les œuvres surréalistes des interprétations de rêves. L’artiste démontre par leurs œuvres qu’il existe une sorte de barrière entre l’inconscience et la conscience. Dali quant à lui, apporte son propre concept qui est tiré du paranoïa-critique. Ses œuvres reposent principalement sur les obsessions et les hallucinations. L’artiste démontre dans ses œuvres que la beauté peut être n’importe où, même là où on ne s’y attend pas.
En gros, les
peintres surréalistes tirent leurs inspirations des rêves et de l’imaginaire. Ce qui permet à un artiste de réaliser une
peinture fantastique. Ils combinent ces deux points à partir du réel. Les artistes métamorphoses les objets en corps. Aussi, les éléments anatomiques sont modulés. En matière d’œuvres surréalistes, il n’y a rien de rationnel entre les titres et les œuvres. Il faut dire que les artistes de surréalistes utilisent l’hypnose ou le spiritisme dans leurs créations. En gros, il n’y a aucune interprétation logique lorsqu’il s’agit d’œuvre surréaliste. Donc, pour
l'interprétation d'œuvres surréalistes, il faut retenir que chaque petit détail d'une œuvre a une signification bien profonde.
Les artistes surréalistes
Le surréalisme a d’abord touché la littérature avec des références picturale à Picasso et De Chirico. Ernst est par ailleurs le premier peintre qui a intégré le groupe. À noter que ce dernier était déjà adepte partisan du groupe dadaïste de Cologne avant de s’y remettre à la peinture à l’huile. Il faut évoluer sa technique de collage avec la reprise d’images scientifiques et de journaux à son époque. Il invente ensuite le grattage et le frottage. Nombreux sont les peintres marquant du surréalisme. Mais en tête de liste, on trouve principalement Salvador Dali, qui est l'un des grands
peintres surréaliste français de tous les temps, René Magritte, Frida Kahlo et Joan Miro. Chacun son langage artistique, mais le principe reste le même. Les œuvres sont composés d’élément inattendus, qui dans la plupart des cas, n’ont aucun lien les uns des autres.
Les œuvres les plus célèbres
Parmi les
œuvres surréalistes les plus célèbres, on trouve "la persistance de la mémoire", de Salvador Dali. Emblématique du peintre, celui-ci met en scène des montres molles. Peint en 1931,
la peinture fantastique fait plonger dans une ambiance, une sensation onirique et étrange, comme toutes les autres peintures de l’artiste d’ailleurs. "Les amants" de René Magritte sont également très connus en matière de peinture surréaliste. Réalisé en 1928, l’œuvre expose deux personnages s’embrassant, un homme et une femme, dont leurs visages sont cachés par un voile blanc. Ayant plusieurs interprétations, l’œuvre signifierait notamment qu’il n’y a pas besoin de se voir pour s’aimer. Entre autres, il y a également "le carnaval d’Arlequin" de Joan Miro. L’artiste a réalisé cette œuvre lorsqu’il était dans une situation financière difficile.
Aussi, on retrouve le "chant d’amour" parmi les peintures surréalistes les plus célèbres. Réaliser par Giorgio de Chihiro, ce dernier a mis en scène une tête de sculture antique, un élément rond ressemblant à une balle verte et un gant de caoutchouc. Mystérieux et impébétrable, l’artiste aurait peint l’esprit, la pensée et la conscience. Entre autres, il y a également la "minotauromachie" de Pablo Picasso, "l’éléphant de célèbes" par Max Ernst, "le monde magique des mayas" par Leonora Carrington ou encore la "parade amoureuse" de Francis Picabia.